Du 24 au 26 avril 2024, la ville d’Ouagadougou, au Burkina Faso, a été le théâtre de la session parlementaire des jeunes des bassins transfrontaliers de l’Afrique de l’Ouest. Cet événement a rassemblé des jeunes parlementaires ainsi que des experts en eau, environnement et changement climatique venant des pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale partageant des bassins hydrographiques communs.
Sous le thème « gestion des bassins transfrontaliers en Afrique de l’Ouest en contexte d’insécurité et de crise climatique pour favoriser une prospérité partagée : enjeux, défis, perspectives, implication et contribution de la jeunesse », les délégués de jeunes et les acteurs des 13 pays membres des autorités des bassins de la Volta, du Niger, du Mono, de l’Organisation de mise en valeur du fleuve Sénégal et de l’Organisation de mise en valeur du fleuve Gambie se sont penchés sur la coopération transfrontalière pour une meilleure gouvernance des ressources en eau.
La session a réuni des représentants du Sénégal, du Burkina Faso, du Bénin, du Ghana, du Mali, du Cameroun, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Tchad, du Togo, de la Mauritanie, de la Gambie, du Niger et du Nigeria, ainsi que des experts et des parties prenantes partageant des ambitions similaires quant à la gestion efficace de l’eau et des bassins transfrontaliers pour un avenir durable.
Les discussions ont couvert des sujets tels que le droit international de l’eau, la coopération dans les bassins hydrauliques, l’économie bleue et l’engagement des jeunes.
Les participants ont souligné l’importance de la ratification de la Convention de 1992 et de la coopération régionale pour faire face aux défis du changement climatique et de l’insécurité, mettant en avant la sensibilisation des jeunes et l’action collective pour une gestion durable des ressources en eau.
La première journée de la session parlementaire des jeunes des bassins transfrontaliers de l’Afrique de l’Ouest, est axée sur la coopération dans les bassins hydrauliques, avec des discussions sur la coopération transfrontalière face au changement climatique, l’hydrodiplomatie, l’économie bleue et les investissements durables, ainsi que sur la gestion de l’eau pour assurer la sécurité alimentaire et la paix.
Le deuxième jour a vu des travaux de réflexion et des groupes de travail sur la gestion et la gouvernance de l’eau, suivi d’un panel de discussion sur le genre, les infrastructures en eau, la paix et la cohésion sociale.
En effet, les travaux de la troisième et dernière journée ont été marquées par des auditions impliquant les autorités des bassins, les organismes régionaux et le Ministère burkinabé de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement.
La cérémonie de clôture présidée par le président du parlement national des jeunes burkinabés pour l’eau, avec des annonces encourageantes pour la poursuite des actions entreprises, dont la création d’une plateforme régionale des parlements de la jeunesse pour l’eau.
Zara Yasmine Hassan ( Stag)
