Le Jeudi 25 avril 2024 a marqué la tenue de la seconde édition du programme campus Bénin, orchestrée au sein des installations de l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) par l’organisation Campus Bénin.
Le slogan revitalisant de la journée était « Zéro palu, je m’engage ! » Cette campagne a été lancée en 2023 pour soutenir et proposer des solutions novatrices dans la lutte contre le paludisme au Bénin.
Le Campus Palu Bénin, un projet de sensibilisation sur le paludisme à l’UAC, vise à informer et à éduquer la communauté universitaire sur la prévention de cette maladie.
L’objectif consiste à diminuer l’incidence de cette maladie, surtout à l’UAC, en encourageant des comportements sains et des mesures préventives. Chaque 25 avril, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, l’organisation saisit l’opportunité d’organiser une session de rencontre et d’échange avec les étudiants afin de progresser vers ces objectifs. C’est dans ce contexte que s’est tenue la deuxième édition de ce programme.
Cette journée marquant la deuxième édition, a démarré par les mots introductifs des différents acteurs clefs dont le directeur adjoint représentant du directeur de l’EPAC, chef du département de Génie de Biologie Humaine (GBH) et l’initiateur du programme Dr TOKPONNON Filémon.
En même temps, un stand de dépistage automatique du paludisme était installé et ouvert à tous, offrant la possibilité de connaître son statut paludique. En cas de résultat positif, l’équipe fournissait gratuitement les médicaments nécessaires pour le traitement. De plus, des enquêtes étaient menées sur place à l’aide de questionnaires électroniques sur smartphone pour évaluer le niveau de connaissance des étudiants sur le paludisme.
Les participants ont discuté du paludisme et des mesures de prévention à prendre. Des résultats intéressants de recherches menées dans le département de Génie de Biologie Humaine et à l’unité de recherche en microbiologie appliquée et pharmacologique des substances naturelles ont été présentés.
Les étudiants ont posé des questions pertinentes, montrant leur intérêt et leur curiosité pour cette problématique. Ils ont également montré leur compréhension et leur engagement pour lutter contre le paludisme, qui est une menace sérieuse. Des activités ludiques et des sketchs ont été organisés pour rendre la séance plus attrayante et originale.
Certains talents cachés ont été révélés, suscitant une grande joie parmi les participants. Il a été remarqué une amélioration significative chez certains étudiants depuis la première édition, qui ont affirmé avoir adopté des mesures personnelles pour se protéger contre les piqûres de moustiques et ainsi prévenir le paludisme.
Yerima Joachelle Gounou (Stag)
