ENVIRONNEMENT

Naby SONKO, jeune apiculteur : « c’est un intérêt d’ordre environnemental, puisque je suis naturaliste de base »

Ce jeune sénégalais diplômé des travaux d’élevage est passionné par l’apiculture. Il s’est formé en la matière et aujourd’hui a du plaisir à en parler. Nous l’avons rencontré au Sénégal au village des tortues. Il a étudié à l’université cheikh anta Diop de Dakar. Avec lui il a été question de sa passion pour l’élevage notamment tout ce qui concerne l’écosystème abeilles. Entretien express avec Issifou Naby SONKO réalisé par Giraud Togbé

Quelle est votre formation de base ?

Je suis ingénieur de travaux d’élevage issu de l’université Cheikh Anta Diop Ma formation de base est une formation en production animale. Quand on parle de production animale, on touche tous les domaines d’élevage (l’apiculture, l’aquaculture, la pisciculture et autres).


Quel est l’intérêt pour un jeune de s’intéresser à l’apiculture ?


En prenant mon exemple, je dirai que c’est un intérêt d’ordre environnemental, puisque je suis naturaliste de base. C’est donc normal que je prône pour la protection de l’environnement en faisant de l’apiculture et participer à l’amélioration de la biodiversité sans oublier la protection de nos forêts.

Naby Sonko

Quels sont les défis auxquels est confronté le secteur de l’apiculture ?

C’est un plaisir pour moi de répondre à cette question. Le premier défi est d’ordre environnemental, puisqu’on parle aujourd’hui de changement climatique. Ce changement touche directement la filière apicole au Sénégal ; parce que pour faire de l’apiculture, il faut des forêts. Il y a aussi la disponibilité en eau, l’élevage de la température impacte aussi sur la survie des abeilles et donc sur la production du miel.


Il y a aussi un facteur environnemental avec l’agriculture qui se fait de manière intensive. Il y a également des zones qui sont vraiment affectées par l’agrobusiness. On assiste à l’utilisation des engrais chimiques, des pesticides et qui détruit les sols et donc les abeilles ne peuvent pas bitumer de fleurs pour leur suivi.

Un dernier pour finir

Mon dernier mot serait d’appeler tout le monde à faire vraiment attention à la nature afin de la préserver pour la génération future. La préservation de la nature ne va pas arranger que l’apiculteur qui a besoin des plantes pour faire son apiculture. Mais, ça va arranger tout le monde et dans ce cas, les abeilles auront où habiter (dans la forêt) et laisser les maisons, les agglomérations et autres lieux habités par des humains.

Propos recueillis par Giraud Togbé
Transcription Ricardo Domingo

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