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La sécurité de l’eau pour la paix et le développement ?

« Il faut une véritable synergie d’actions des États, de la société civile, des partenaires au développement, pour faire face aux difficultés liées à la disponibilité et la qualité des ressources en eau ».

Près de 2,2 milliards de personnes ne disposent pas de service d’eau potable à cause du réchauffement climatique, mais aussi à cause de la pression exercée sur les ressources en eau. L’Assemblée Parlementaire de la Francophonie et l’Assemblée Générale du Sénégal se sont réunies ce mercredi afin de permettre aux experts et aux parlementaires d’échanger et d’essayer d’apporter des réponses face à ce problème commun. 

« 40% des personnes vivant dans le monde n’ont pas accès à une eau courante et 70% n’ont pas accès à l’assainissement de base ». Ces chiffres soulignés par Mohamed Chérif Diatta, coordonnateur de la cellule de suivi et de capitalisation des résultats de la 9ème édition du Forum Mondial de l’eau, peignent le triste tableau de la disponibilité et de la distribution de l’eau potable dans le monde. Il invite en ce sens, les parlementaires à accorder une « place centrale à l’eau et à l’assainissement dans les allocations budgétaires »

Cetterencontre est une aubaine pour ces derniers. C’est l’occasion parfaite pouréchanger sur les connaissances de chacun en matière de gestion et de rationalisation de l’eau afin de trouver une solution aux défis mondiaux.

Le président de l’Assemblée Nationale, Amadou Mame Diop, venu présider la cérémonie d’ouverture du séminaire, se réjouit quant à lui, de l’implication des parlementaires dans les débats et les problématiques de la gestion des ressources en eaux. Il dit être honoré que l’Assemblée nationale puisse servir de cadre de réflexion sur le thème et que les parlementaires puissent saisir l’opportunité de ce séminaire pour formuler des recommandations pertinentes.  

L’Afrique de l’Ouest est connue pour être parmi les zones du monde les plus vulnérables face aux enjeux liés à l’eau. La vulnérabilité des écosystèmes, les faiblesses dans les aménagements des territoires, de l’insécurité et de l’instabilité constituent autant d’éléments qui la fragilisent.

« Il faut une véritable synergie d’actions des États, de la société civile, des partenaires au développement, pour faire face aux difficultés liées à la disponibilité et la qualité des ressources en eau ». 

Il termine sur une note plus rassurante en énumérant quelques réponses appropriées à ces questions telles que l’identification des atouts et des faiblesses dans la gestion des ressources hydriques et l’élaboration d’un plan d’action, notamment le Programme d’action pour l’eau.

Pour sa part, Nantarie Touré, représentant de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) a exprimé son enthousiasme et sa reconnaissance en signalant « la véritable dynamique qui se met en place, au Sénégal depuis le 9ème forum mondial sur l’eau et qui rejaillit sur l’ensemble des acteurs politiques, notamment, sur les parlementaires ».

Le séminaire parlementaire régional sur la sécurité de l’eau pour la paix et le développement s’est ouvert ce mercredi 18 octobre 2023. Une rencontre à l’initiative conjointe de l’Assemblée nationale du Sénégal et l’Assemblée parlementaire de la francophonie. Les échanges ont eu lieu en prélude de la 10ème édition du forum mondial de l’eau qui se tiendra à Bali, en 2024.

Hadjaratou Raky Diagne

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