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Biennale 2022 : sensibiliser à la sauvegarde de l’environnement grâce à la photographie

Au siècle 21, tous les moyens réglementaires sont utiles pour attirer l’attention des uns et des autres sur l’urgence d’œuvrer ensemble pour la sauvegarde de l’environnement.
De la musique à la danse, en passant par la photographie ou encore la peinture, pour ne citer que ceux-là, les professionnels de l’art mettent également leur savoir-faire au service de cette cause d’intérêt commun pour l’environnement.
L’art au service de la sensibilisation pour la protection de l’environnement, une révolution en plein essor.
Delphine Buysse, agent de l’artiste Fabrice Monteiro, à travers cette interview, lève un coin de voile sur ce langage de communication légendaire qu’est la photographie, mais aujourd’hui révolutionnaire de par sa contribution à la question de la sauvegarde de l’environnement.


All For Science Media : Présentez-vous !

Delphine Buysse : Je suis Delphine Brice, l’agent de Fabrice Montereau qui est un artiste, qui expose ici à l’Océanium. Alors il expose deux installations et deux photographies qui ont trait à l’environnement.

Alors présentez-nous justement ces œuvres

Cette installation qui est derrière moi, elle porte sur la mangrove. Elle fait partie d’une série qui s’appelle  »The Prophecy » qui est une série de photos de 25 projets et celle-ci c’est le 15ème projet qui a été réalisé sur la thématique de la mangrove. Alors, il a réalisé la sculpture que vous voyez là.

L’installation a été fait avec un artiste sénégalais qui s’appelle Doulci et après il organise une mise en scène pour réaliser les photos que vous voyez juste derrière l’installation.

Pourquoi cette œuvre ?


C’est vraiment pour sensibiliser à la mangrove. De la même façon, la nouvelle série au-dessus de nous qui s’appelle  »The Green Projects » qui sensibilise vraiment à l’action de l’homme sur son environnement et ils ont ramassé les filés perdus. La particularité de cette série-ci, c’est qu’ils ont étés la réalisée sous l’eau.

C’est-à-dire qu’ils ont mis l’installation sous l’eau pour pouvoir réaliser la photographie qui est de l’autre côté au-dessus du mur et là, ils ont remis en scène le personnage qu’ils ont photographié sous l’eau avec son costume.

The Green Projects – oceanium dakar

À votre avis, comment est-ce que l’art va contribuer à la sensibilisation autour de la protection de l’environnement ?

Je pense que l’art est essentiel pour justement porter des sujets qui soient historique, sociologique, politique ou qui parle de la crise environnementale, des sujets d’actualités très forts comme ce qu’on vit ici au Sénégal parce que la situation est quand même assez catastrophique au niveau de l’environnement Sénégalais.

C’est important que les artistes et la culture portent ce message d’autant plus dans des évènements comme la biennale de Dakar ou on a une grande visibilité qui touche non seulement les publics locaux mais aussi les publics internationaux et ça permet d’augmenter la sensibilisation pour pouvoir aborder ce sujet-là.

The phophecy- oceanium dakar

Essayez de nous décrire un peu ce qu’on voudrait faire ressortir essentiellement ?

Donc il s’agit de matériaux qui ont été récoltés par l’ONG Océanium. Donc Fabrice a vraiment travaillé en collaboration avec l’ONG. Ils ont été faits des plongées à plusieurs reprises, des plongées de repérages. Dans ce même temps, l’ONG collectait des déchets. L’ONG fait toujours de ce travail, un travail de fond qu’il réalise.

Avec les déchets collectés, Fabrice avec l’aide de Doulci, son collaborateur Sénégalais, ils ont créé des hommes un peu hybride anthropomorphe un peu comme des génies, comme si les génies marins ou les génies ancestraux venaient nous informés et nous demandé à nouveau de prendre soin de la terre-mère ou de l’océan.

Quand les gens vont prendre connaissance de ces œuvres, quel est le résultat attendu ?

Le résultat est vraiment une sensibilisation, c’est vraiment une action, un passage à la conscientisation et que ça aide aux passages à l’action notamment dans des zones comme Gorée ou la baie de l’océanium.

C’est vrai que c’est de plus en plus on voit que par ces actions groupées, les actions que l’ONG mène, des collectes de déchets qui sont parallèles à ces activités artistiques et que tout ça ensemble se renforce pour vraiment conscientiser la population et peut être les pouvoirs publics à faire davantage c’est un véritable travail que les artistes font. Merci de croire en l’art comme nous. On est convaincu que c’est le nécessaire pour l’évolution de la population.

Propos recueillis par Giraud Togbé
Transcription Ricardo Domingo

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