RECHERCHE

Afrique – Colloque  “Science ouverte au Sud” : pour une démocratisation  de l’accès aux savoirs scientifiques

Dresser un panorama des approches en matière de gestion et d’ouverture des données de la recherche en Afrique, particulièrement en Afrique francophone, de partager et promouvoir de bonnes pratiques.

C’est l’objectif du colloque international  »Science ouverte au Sud ».  Tenu à Cotonou au Bénin du 25 au 27 octobre à l’occasion de la semaine internationale de l’Open Access,  la deuxième édition de ce colloque  opte pour un partage plus équitable des données, des connaissances et des recherches sur le continent Africain. 

Il est co-organisé par l’Institut de Recherche pour le Développement l’(IRD), le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad)  et l’Académie des sciences, des arts et des lettres du Bénin ( ANSALB ), en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF).

Durant trois jours, 160 participants venus de 21 pays dont 16 d’Afrique, ont échangé sur les enjeux de la science ouverte et plus particulièrement sur le partage des données de la recherche.

Ce sont des enseignants chercheurs, des scientifiques et professionnels de l’information. Jean-Christophe Desconnets est le directeur de la Mission Science Ouverte (MSO) à l’IRD. Dans cet extrait d’interview, il évoque les recommandations et exigences à la fin de ce colloque. 

Jean Christophe Descornes

Il est ressorti qu’il était nécessaire de mettre en œuvre la recommandation de l’Unesco sur la science ouverte au sein des pays en prônant l’élaboration des politiques nationales de la science ouverte, afin de pouvoir mettre un cadre règlementaire. ce cadre va inciter et exiger des chercheurs, de travailler sur l’ouverture de leurs productions.

Jean Christophe Descornes directeur de la Mission Science Ouverte (MSO) à l’IRD

C’est une rencontre riche en échanges et en partage d’expériences, de prises de décisions et également de présentations de projet. Pour le docteur Edouard Ngor SARR enseignant chercheur en informatique à l’université Assane Seck de Ziguinchor au Sénégal, seule l’intelligence artificielle pourra aider à mieux fact-checker les informations. Au cours du colloque il a d’ailleurs eu l’occasion de  présenter son projet Check 4 Decision.

C’est seulement avec l’intelligence artificielle qu’on peut vraiment résoudre la propagation des fausses informations

Edourd ngom sarr, enseigant chercher en informatique à l’université ASsane seck de ziguinchor – sénégal

Ce projet, à l’en croire, vise à aider les professionnels de l’information dans les vérifications rapides des faits. Appuyez pour l’écouter 

Edouard Ngom Sarr

A la même occasion, notre équipe de reportage à pu recueillir quelques mots de la part de certains participants. Ils se disent très satisfaits de cette rencontre internationale au micro de l’équipe de correspondance de All For Science Media, sur place à Cotonou. 

Quelques participants au colloque se prononcent

Aucun chercheur ne doit cacher aucune donnée au grand public, parce que les données scientifiques qui sont produites par les chercheurs, sont des biens publics qui appartiennent à tout le monde. Donc quand vous menez vos recherches vous devez les rendre accessibles à tout le monde.

PARTCIPANT AU COLLOQUE

La première édition du colloque international  » Science ouverte au Sub » s’est tenue à Dakar. Ella abouti à la rédaction de la Déclaration pour le partage et l’ouverture des données de la recherche pour le développement durable. Elle fixe un ensemble d’objectifs concernant la gestion, la valorisation, le partage et la gouvernance des données.

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