A l’occasion de l’atelier de renforcement de capacités des organisations de la société civile et associations de jeunesse sur les processus politiques et cadre de gouvernance existants dans le domaine de l’environnement au Sénégal, nous avons rencontré Moussa Fara Diop, coordinateur national du consortium Sénégal de la commission africaine de la jeunesse. Entretien réalisé avec Giraud Kuessi Togbé
Quelles sont vos prérogatives ?
Le consortium Sénégal de la commission africaine de la jeunesse est une plateforme qui regroupe les organisations de jeunes en vue de pouvoir travailler en synergie sur plusieurs secteurs et actuellement nous travaillons beaucoup plus sur les questions climatiques. Surtout avec le programme qui s’appelle »african activists for clean » énoncé par le gouvernement nirlandais, qui regroupe plusieurs organisations ici au Sénégal.
Donc nous formons un consortium avec les 5 organisations qui sont ici présentes au Sénégal. Nous travaillons beaucoup plus sur les questions liées à la résilience pour que les jeunes face aux changements climatiques pour que justice soit faite pour qu’ aujourd’hui que ça soit la population que ça soit nos gouvernants, que tout le monde sache ses droits et ses devoirs face à ce changement climatique.
Parlant justement de lutte contre le changement climatique et de la protection de l’environnement et de tout ce qui y va, à votre avis quelle est la place des jeunes dans ce processus ?
Pour moi, la place des jeunes dans ce processus de lutte contre le changement climatique est une partie très importante parce qu’aujourd’hui la jeunesse représente plus de 70% de la population.
Donc moi je me dis que cette catégorie devrait être privilégiée, on devrait les mettre en avant pour qu’ils puissent vraiment faire des efforts afin que ce changement climatique puisse vraiment atténuer, qu’on puisse avoir des stratégies d’adaptation par rapport au changement climatique. Je sais qu’aujourd’hui les jeunes sont vraiment engagés, motivés.
Peut-être qu’ils manquent de formation, de capacité de mener des actions adéquates par rapport à cela. Moi je me dis qu’aujourd’hui les jeunes devraient être misent devant pour qu’ils puissent donner le meilleur d’eux-mêmes, pour qu’ils puissent trouver la meilleure solution pour le changement climatique.
D’où l’importance pour vous de participer à cet atelier de formation
Effectivement d’où l’importance de participer à cet atelier de formation parce que la formation est importante. Il a toujours besoin de certaines capacités. Moi je me disais que j’avais toutes les notions mais je me suis rendu compte que j’ai pu apprendre d’autres choses.
Je pense que ce genre d’atelier doit être déplier pas seulement au niveau de Dakar mais au niveau des autres régions, des autres pays africains pour vraiment aider les jeunes à pourvoir eux aussi s’engager et de faire aussi les actions qui sont des actions concrètes et qui sont des actions à la demande par rapport à ce que le changement climatique demande.
Aujourd’hui on parle de négociation pour la justice climatique dans le monde, quel regard portez-vous sur ces négociations et pensez-vous que nous sommes réellement en train de travailler à sortir de l’auberge ?
Par rapport à ces négociations de changement climatique, je pense que ces négociations doivent être obligatoires. Aujourd’hui nous notons que les pays européens émettent plus de gaz à effet de serre et les pays africains moins qu’ eux. Lors des COP on voit que ces pays là ne respectent pas leur engagement.
Donc il faut aller vers ces justices climatique c’est-à-dire pousser les pays occidentaux qui émettent beaucoup plus ces gaz à effet de serre à soutenir les pays africains qui sont dans des situations de vulnérabilité à pourvoir s’adapter par rapport à ces situations de changement climatique.
Justement la COP 27 qui aura lieu en Egypte a prévu une caravane écologique, quel est le bien fondé de cette caravane ?
Au fait, il est prévu une caravane au Caire pour la COP 27 et cette caravane va nécessité de permettre à toutes les organisations de femmes, de jeunes de pouvoir s’exprimer, de parler, de montrer par exemple toute les choses qu’ils ont trouvés où il y a des lacunes dans le monde de Pythagore paris.
Sur la mise en œuvre des plans d’actions, les gens vont pouvoir faire le tour de cette caravane pour pouvoir discuter, montrer tout ce qui a été fait par les pays africains, de pouvoir rappeler aux pays européens de soutenir les pays africains face aux changements climatiques.
Qu’avez-vous à dire pour finir cet entretien ?
Je vous remercie pour cette interview et je sais que les questions climatiques c’est quelque chose de très important et qu’aujourd’hui moi en tant que jeune, je demande à tous les jeunes de vraiment s’engager davantage sur les questions de changement climatique pour qu’ensemble nous puissions trouver des solutions.
Parce que c’est toujours possible de pouvoir améliorer quelque chose, ne serait-ce que de planter un seul arbre, c’est toujours bien. J’appelle très fort toute la jeunesse sénégalais, la jeunesse africaine, la jeunesse du monde à s’engager encore à lutter pour le changement climatique.
Propos recueillis par Giraud Togbé
Transcription par Ricardo Domingo