Pour être exact, la découverte n’est pas là: parce qu’en 2016, deux biologistes australiennes avaient publié une recherche selon laquelle un oiseau australien, le diamant mandarin, chantait à ses futurs rejetons une chanson différente lorsque la température était anormalement chaude (plus de 26 degrés). D’autres chercheurs s’étaient alors demandé si ça avait un impact, considérant que le son peut effectivement traverser la coquille de l’oeuf. Et d’après une nouvelle recherche parue cette semaine, il semblerait que oui.
Le même duo de chercheuses, accompagné de cinq collègues, affirme que le comportement des oisillons qui ont été exposés à cette chanson aurait été altéré: ils produisent moins de chaleur à l’intérieur de leur coquille, ils grandissent moins, ce qui augmenterait leurs chances de survie à l’âge adulte, lorsqu’exposés à de grandes chaleurs.
L’oiseau en question occupe les étendues semi-arides de l’Australie, ce qui signifie qu’il est déjà adapté à un climat chaud et sec. Mais il est possible aussi, lit-on dans la dernière étude, d’y voir une adaptation qui s’avérera utile dans un climat encore plus chaud.
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