En vue de leur permettre de mieux cerner tous les contours du journalisme scientifique, All For Sciences Media a initié au profit de ses journalistes des séances de renforcement de capacités. Ces séances se sont déroulées en ligne du 18 au 30 septembre 2023. Durant deux semaines donc, les participants ont été entretenus sur plusieurs thématiques et sur les outils nécessaires qui leur permettent désormais d’aborder avec professionnalisme et sans gros efforts les sujets scientifiques et surtout de produire des articles de très bonne facture au grand bonheur des internautes.
All For Sciences Media fait de nouveaux journalistes scientifiques dans le monde de la presse en Afrique de l’Ouest. C’est à travers des séances de formation qui se sont déroulées du 18 au 30 septembre 2023. Au nombre de dix, ces journalistes sont de diverses origines à savoir le Togo, le Bénin, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Mali.
Fraîchement recrutés par All For Sciences Media au terme d’un long processus, il faille donc les outiller pour leur permettre de mieux cerner le monde scientifique et combler les attentes des internautes sur les sujets complexes.
« Ces séances s’inscrivent dans le cadre d’une série de formation que nous organisons pour accompagner nos membres média à se ressourcer davantage sur les questions liées au journalisme scientifique…», confie Kuessi Giraud TOGBE, le Directeur de rédaction de All For Sciences Media.
Kuessi Giraud Togbé.
A travers cette initiative, il ne fait donc plus de doute que All For Sciences Media est une plateforme bien structurée qui fait du professionnalisme et d’une ressource humaine de qualité ses leitmotiv.
« La plateforme de vulgarisation scientifique panafricaine tient à mettre à niveau tous ces collaborateurs car si leur niveau de compréhension des enjeux liés au journalisme scientifique est élevé, cela y va de la crédibilité de notre média auprès du public », explique le premier responsable de All For Sciences Media.
Pour l’atteinte des objectifs, les journalistes ont eu droit aux communications diverses et variées qui portent entre autres sur l’initiation au journalisme scientifique, le journalisme environnemental et les techniques d’écriture en journalisme scientifique et éthique professionnelle.
Ce sont des modules qui ont été respectivement présentés par Kossi Balao Elom, journaliste scientifique et Président du Réseau des journalistes scientifiques de l’Afrique de l’Ouest, Didier Hubert MADAFIME, journaliste et expert des questions environnementales.
Le choix de ces modules et de ces experts n’est pas un fait de hasard. Car, cela répond à la ligne éditoriale de All For Sciences Media qui « exerce un journalisme qui évolue avec le temps, les habitudes de consommation ainsi que les enjeux étant sans cesse en progression », précise Pancras ZOUNTCHEGBE, le Secrétaire de rédaction de ce média à vocation panafricaine. « Le journalisme scientifique est vaste et englobe beaucoup de disciplines.
Nous pensons qu’il est donc important de faire entendre et voir à nos collaborateurs les réalités liées à ces pans du journalisme scientifique et cela explique le recours à des pratiquants qui ont fait leur preuve dans le métier, aussi bien en Afrique que dans le reste du monde… », ajoute-t-il.
Pancras Zountchégbé
Durant les deux semaines de formation et de partage d’expériences, les éminents journalistes et spécialistes des questions scientifiques au parcours exceptionnel, n’ont pas hésité à donner à leurs jeunes confrères les différentes clefs qui leur permettent d’accomplir sans complaisance aucune leur mission, celle de transmettre l’information, en la rendant accessible et digeste au public.
Et c’est à juste titre que Kossi Balao Elom, journaliste scientifique et Président du Réseau des journalistes scientifiques de l’Afrique de l’Ouest définit le journalisme scientifique comme « un métier qui permet de combattre l’ignorance du public ». Mieux, le journaliste scientifique est « l’œil du public dans les laboratoires ou l’oreille du public auprès des scientifiques », a-t-il ajouté.
Eu égard à ces définitions qui font la lumière sur la lourde responsabilité qui lui incombe, le journaliste scientifique doit avoir certaines qualités telles que « la curiosité, l’objectivité, la créativité dans l’écriture, la précision, la simplicité et un intérêt particulier pour la science », conseille le Président du Réseau des journalistes scientifiques de l’Afrique de l’Ouest.
Le journalisme environnemental est l’autre communication qui a focalisé toutes les attentions. Il constitue l’une des disciplines ou domaines qui entrent en ligne de compte du journalisme scientifique. Et pour avoir une connaissance claire et approfondie du journalisme environnemental qui se décline d’ailleurs en trois sous-thématiques à savoir les changements climatiques, la biodiversité ainsi que la désertification et la sécheresse,
« les journalistes se doivent de s’approprier les conventions et textes qui encadrent l’environnement », explique Didier Hubert MADAFIME, Journaliste et ancien Chef Desk environnement du service de l’information de la Radio nationale du Bénin.
Didier Hubert MADAFIME
Il est donc clair qu’un journaliste scientifique ne peut se passer de ces qualités qui lui confèrent notoriété et crédibilité et par ricochet feront de lui un spécialiste des questions scientifiques hors pair. Pour en arriver là, les nouvelles recrues de All For Sciences Media doivent implémenter les connaissances acquises lors de la formation ; ceci à travers leurs différentes productions.
« Les connaissances qu’on acquiert s’évaporent lorsqu’elles ne sont pas de temps en temps éprouvées et mises à jour. Il serait bien, d’une part qu’ils tirent le maximum des communications, et d’autre part, qu’ils libèrent leur créativité avec la mise en pratique quotidienne des notions acquises, tout en se mettant régulièrement à jour », recommande le secrétaire de rédaction.
Au terme de cette formation, les nouveaux collaborateurs de All For Sciences Media se disent suffisamment aguerris et prêts à offrir de nouveaux produits journalistiques aux potentiels internautes qui satisfassent leur curiosité par rapport à telle ou telle question scientifique à travers le monde entier.
C’est le cas par exemple de Kpagnero Joachelle GOUNOU YERIMA qui n’était pas journaliste au départ mais la formation sur le journalisme scientifique l’a transformée. « Au cours de la formation il m’est arrivée des moments je me retrouvais à peine. J’ai vraiment grandi en connaissance à la suite de cette formation… », se réjouit-elle. « J’ espère que l’enthousiasme sera continu pour l’atteinte des objectifs », a t-elle souhaité.
Selon Hadjaratou Raky DIAGNE, cette formation, pleine de connaissances et de découvertes sur la science revêt une particularité comparativement aux autres formations qu’elle avait suivie. « J’ai fait plusieurs stages au cours de ma formation, mais ces séances de renforcement de capacités ont une particularité parce que centrée sur la science » a- t-elle indiqué.
« Ces formations nous ont donc permis de recarder nos centres d’intérêt et de réaliser le travail et l’investissement personnel que requièrent de telles productions* a-t-elle ajouté.
Pour rappel, All For Sciences Media est un média à vocation panafricaine dédiée à la diffusion d’informations scientifiques avec un accent particulier sur les enjeux environnementaux et la promotion des femmes dans la science.
All For Sciences Media veut pouvoir s’appuyer sur ces nouveaux collaborateurs positionnés au Togo, au Bénin, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Mali pour promouvoir la vulgarisation de la science dans un langage accessible, susciter l’intérêt pour les découvertes et les avancées scientifiques.
« Notre ambition est d’élargir la liste de nos collaborateurs et collaboratrices à toute l’Afrique », projette Kuessi Giraud TOGBE, le Directeur de rédaction de All For Sciences Media.
Yao Hyacinthe TOGBEHOUNDE
