Le consortium MarCNoWA (Marine & Coastal Areas Management in North and West Africa) tient son atelier de clôture à Accra, réunissant durant deux jours les représentants de onze institutions partenaires venus de 18 pays côtiers d’Afrique du Nord et de l’Ouest.
Organisée par le Centre marin régional de l’Université du Ghana, cette rencontre marque l’achèvement de la deuxième phase du projet financé par la Commission de l’Union africaine dans le cadre du programme GMES & Africa.
Depuis 2022, MarCNoWA s’est imposé comme un levier pour renforcer les capacités régionales en matière de gestion durable des zones marines et côtières grâce à l’utilisation des outils et données d’observation de la Terre (EO).
Le projet a permis de développer des services de suivi, des systèmes d’alerte et des outils d’aide à la décision destinés aux gestionnaires et décideurs politiques.
L’atelier a pour objectif de dresser un bilan complet des actions menées depuis 2022 et d’évaluer leur impact sur la gestion durable des zones marines et côtières dans 18 pays africains.
Il s’agit également de consolider le rapport final du projet, de mettre en valeur ses principales réussites et de partager les leçons apprises par les onze institutions partenaires.
L’événement se veut aussi un espace de capitalisation et de renforcement des synergies, notamment à travers une participation aux activités de GAIAfest 2025, afin d’assurer la pérennité des acquis et de tracer une voie pour la mise à l’échelle des services développés.
Chaque institution, parmi lesquelles figurent le CRODT (Sénégal), le NIOMR (Nigeria), le CURAT (Côte d’Ivoire) ou encore l’IRHOB (Bénin), présente ses activités 2025, ses acquis et les leçons apprises.
Au-delà du bilan technique et financier, l’atelier s’inscrit dans une dynamique plus large en marge du GAIAfest 2025, qui se tient également à Accra.
Les participants de MarCNoWA y prennent part pour renforcer les synergies entre les initiatives de gestion environnementale et les innovations portées par la jeunesse africaine autour de l’IoT et de l’observation de la Terre.
