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Le YAAC mobilise la jeunesse pour une gestion durable de l’eau face au climat

Le 22 mars 2025, à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, un webinaire a été organisé par le Youth Alliance For Agroecology and Climate (YAAC) autour du thème; changement climatique et gestion de l’eau : anticiper les risques d’inondation et de sécheresse pour préserver la qualité de l’eau potable et protéger la santé humaine.

Le 22 mars 2025, à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, un webinaire a été organisé par le Youth Alliance For Agroecology and Climate (YAAC) autour du thème; changement climatique et gestion de l’eau : anticiper les risques d’inondation et de sécheresse pour préserver la qualité de l’eau potable et protéger la santé humaine. Ce webinaire a réuni une cinquantaine de  participants, majoritairement des acteurs engagés dans des organisations œuvrant pour la lutte contre les changements climatiques et la protection des ressources hydriques. 

Dans son mot introductif,  Mahougnon Alexandre ZOUMMAN, généticien et microbiologiste du sol,  activiste climatique, président du Youth Alliance For Agroecology and Climate (YAAC), a présenté le réseau. Selon lui, il a été créé en 2024, et vise à lutter contre le changement climatique tout en combattant aussi la faim en Afrique.

Pour lui,  l’importance d’une action collective pour faire face aux défis environnementaux actuels n’est plus à démontrer et les forces doivent être unies pour relever les défis en la matière. Son intervention a mis en lumière les initiatives mises en place par le YAAC pour sensibiliser et mobiliser les jeunes autour des enjeux climatiques.  

Nada Joumar, spécialiste en hydrologie et gestion des ressources en eau, est doctorante au Laboratoire de Géosciences Appliquées et Marines (LR3G) à l’Université Abdelmalek Essaâdi au Maroc. Pénaliste durant le webinaire, elle a abordé la question de la compréhension et de la gestion des risques d’inondations. Nada a fait savoir que les inondations sont un phénomène mondial qui touche particulièrement les pays du Sahel. 

En partageant des expériences récentes qui confirment cette réalité. Pour la chercheure, deux facteurs principaux contribuent aux inondations dans ces régions à savoir l’urbanisation à grande vitesse de certaines zones humides et la désertification. Aussi, faut-il le dire, sa présentation a mis en exergue la nécessité d’adopter des approches pratiques pour anticiper ces risques afin de protéger les populations vulnérables.

La deuxième panéliste quant à elle, est microbiologiste et assistante de recherche à l’Unité de Recherche en Microbiologie Appliquée et Pharmacologie des Substances Naturelles (URMAPha) à l’Université d’Abomey-Calavi au Bénin.  Élodie Gbotché, puis que c’est d’elle qu’il s’agit à fait son exposé très enrichissant sur l’impact du changement climatique sur la qualité microbiologique de l’eau.

Selon ces dires, il existe des facteurs qui influent sur la qualité de l’eau. Élodie Gbotché a également prodigué des conseils pratiques aux participants concernant l’utilisation sécuritaire de l’eau, soulignant que chaque individu peut contribuer à préserver cette ressource précieuse.  

Les échanges ont été constructifs, autour des enjeux liés à l’eau face aux défis climatiques croissants. Entre autres recommandations, les panélistes  ont souligné que pour faire face aux défis futurs, il est impératif d’adopter une approche intégrée qui combine science, sensibilisation communautaire et actions concrètes sur le terrain. 

Aussi, les synergies possibles entre les différentes initiatives locales et internationales visant à améliorer la résilience face aux catastrophes environnementales ont été soulevées.  Les questions des différents participants ont enrichi les discussions et ont mis fin au webinaire. Selon les organisateurs d’autres occasions d’échange de cette envergure seront programmés. 

Luther Atassadi (stag)

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