Du 6 au 8 octobre 2025, Accra s’apprête à marquer l’histoire en accueillant la première Conférence Spatiale du Ghana (GSC 2025). Pendant trois jours, chercheurs, décideurs, startups et institutions internationales se réuniront à l’Université du Ghana pour explorer un thème ambitieux : « Exploiter les technologies spatiales pour un développement durable et inclusif au Ghana et au-delà ».
Cet événement, soutenu par des acteurs clés comme l’Environmental Protection Authority (EPA), l’Institut ghanéen de sciences et technologies spatiales (GSSTI), l’Agence météorologique nationale (GMet) et Spacehubs Africa, positionne le Ghana à l’avant-garde d’un secteur en plein essor : l’économie spatiale africaine.
L’Afrique à l’heure de l’espace
Pourquoi l’espace, et pourquoi maintenant ? Parce que les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon les projections, l’économie spatiale africaine atteindra 22,6 milliards de dollars d’ici 2026. Satellites, infrastructures, données d’observation de la Terre : autant d’outils qui deviennent indispensables pour gérer les défis du continent – du climat à la sécurité alimentaire.
Le Ghana l’a bien compris. Avec l’adoption en 2024 d’une Politique nationale de l’espace, le pays affirme sa volonté d’intégrer ces technologies dans son développement.
Agriculture de précision, prévisions météorologiques fiables, suivi des zones côtières, gestion des catastrophes naturelles : les usages sont multiples et concrets.
Les grandes ambitions du GSC 2025
La conférence ne sera pas qu’une vitrine, elle vise à tracer une feuille de route pour l’avenir. Cinq objectifs structurent les discussions :
- Mettre en avant les capacités ghanéennes : partager innovations, recherches et applications concrètes.
- Aligner la technologie spatiale sur les Objectifs de développement durable (ODD) et l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
- Renforcer les politiques et les compétences : encadrer le financement, la réglementation et former la nouvelle génération scientifique.
- Promouvoir l’inclusion : donner plus de place aux jeunes et aux femmes dans les carrières STEM.
- Bâtir des partenariats internationaux pour faire du Ghana un hub régional incontournable.
