Déthié Diop est enseignant chercheur environnementaliste spécialiste du développement durable. Il met au point des dispositifs relativement stables articulés autour de plusieurs composants dont on peut surveiller les évolutions pour un a opportun. Nous l’avons interrogé sur le rôle des inventions dans la promotion des énergies renouvelable au Sénégal.
Déthié Diop voyez avez pas mal d’invention à votre actif dans le domaine de la bio énergie, en quoi sont-elles utiles aujourd’hui ?
Parce que comme le dit la pensée : « si pour le savant le monde doit être disponible grâce à l’artiste il doit être habitable ». Heureusement que vous êtes là pour rendre notre monde habitable. Vous voyez, actuellement nous sommes dans un milieu de verdure, la place de l’unité africaine le jet d’eau, communément appelée le jet d’eau.
Nous sommes dans un milieu de verdure qui a été aménagé grâce aux bons soins de l’homme. Et c’est ce que nous voulons vraiment de la planète. Il faut faire de la planète un milieu de verdure. Et cela on ne peut le faire que grâce à l’agro écologie et certainement grâce à un effort sur l’écologie.
Ses inventions pourraient permettre de lutter contre la désertification grâce à la biotechnologie. Donc l’utilité de ses inventions là c’est permettre à l’homme de mieux maîtriser une nature de plus en plus hostile et redevable aux changements climatiques. Je faisais plutôt allusion aux pensées. Heureusement que vous, vous vous faites artiste pour rendre notre monde disponible grâce à l’information, la sensibilisation et la communication.
Parce qu’il faut beaucoup communiquer, sensibiliser, communiquer sur l’environnement, sur les changements climatiques pour qu’on puisse se persuader que tous ces êtres que nous observons actuellement sont redevables aux changements climatiques.
Qu’elle est l’importance aujourd’hui pour nous de promouvoir les énergies renouvelables ?
L’importance de promouvoir les énergies renouvelables surtout par les inventions que vous parlez tantôt, c’est de faire des énergies de substitutions. C’est-à-dire de remplacer les énergies fossiles. Parce que les énergies fossiles c’est essentiellement le pétrole.
Et quand on brûle le pétrole il y a des effets induits dans l’atmosphère, c’est ce qu’on appelle les gaz à effets de serre qui sont aux nombres de six et qui contribuent aux réchauffements globaux de la planète. Ses réchauffements, pour atténuer parce qu’actuellement ce que peut faire notre monde c’est uniquement atténuer l’effet de ses changements climatiques sur notre quotidien. Vous voyez il fait très chaud actuellement. Ces grandes météorologiques sont la meilleure façon de les maîtriser.
Donc le rôle de la maîtrise des énergies entre dans ce cadre-là qui permet l’efficacité énergétique et l’efficience énergétique. Donc on trouve un intérêt pratiquement à miser sur les énergies nouvelles et renouvelables, c’est-à-dire l’énergie du soleil, l’énergie du vent, l’énergie de la biomasse pour ne plus utiliser le pétrole.
Pour ne plus se tourner vers l’énergie nucléaire qui sont des énergies qui contribue aux réchauffements globaux de la planète. Qui entraîne le dérèglement du climat et qui entraîne cette chaleur là que nous vivons, ses inondations là que nous vivons.
A votre avis sur quel axe doit-on agir pour que nous ayons une production à grande échelle ?
C’est juste une question de stratégies de pénétration du marché. Parce que le marché est le lieu de rencontre de l’offre et de la demande. Actuellement si vous avez un produit et qui représente une certaine offre son prix va dépendre de la demande. Ce sont des leviers de politique économique. On a beaucoup parlé de l’économie politique. Qui est une science qui utilise de grandes techniques de gestion comme la démographie, l’économétrie, la microéconomie.
Alors que ce n’est pas cher. C’est juste relatif aux faits à l’ingénierie de dimensionnement de l’installation. Parce que si vous avez un immeuble, vous voulez mettre de l’énergie solaire mais vous ne recourez pas à un expert.
Quelqu’un qui sait dimensionner cette ingénierie-là, le nombre de panneaux solaires qu’il faut, le nombre de régulateur qu’il faut, le nombre d’onduleur. Il va mettre beaucoup plus de panneaux solaires qu’il en faut.
Donc plus de dépenses. Ce qui fait que vous allez surdimensionner votre système solaire, votre centrale solaire. Donc vous allez débourser beaucoup plus d’argent qu’il n’en faut. Or si la dose est faite vous avez ce qu’il faut, pour alimenter ce qu’il faut et quand il faut grâce au bilan de puissance. Le bilan de puissance c’est l’ensemble de la consommation des appareils.
Quels conseils vous avez à donner aux dirigeants ?
C’est de penser global. Ce sont les grandes négociations, les grandes rencontres internationales. Mais surtout d’agir local. Agir local c’est quoi ? Composer avec les populations pour mettre à leurs services de petits systèmes relativement stables qui leur permet d’utiliser un seul kilo de charbon au lieu de trois.
Avec les trois kilogrammes si on cuisinait pour cinq kilogrammes de produit de pouvoir cuisiner dix kilogrammes de produit pendant 30 ou 1h de temps. Une grande gestion des ressources. Rendre le système favorable.
Propos recueillis par Giraud Togbé
Transcription par Ricardo Domingo