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Comment la mpox se transmet-elle ?

La mpox se transmet d’une personne à l’autre principalement par contact étroit. On entend par contact étroit le contact peau à peau (le toucher ou les relations sexuelles, par exemple) et le contact bouche-à-bouche ou bouche à peau (les baisers), et également le fait de se trouver en face de quelqu’un (parler ou respirer à proximité et ainsi être en contact avec des particules respiratoires infectieuses).

Au cours de la flambée mondiale qui a débuté en 2022, le virus s’est principalement propagé par contact sexuel. Des recherches supplémentaires sont nécessaires sur la façon dont la mpox se propage lors d’épidémies dans différents contextes et dans différentes conditions.

Les personnes atteintes de mpox sont contagieuses jusqu’à ce qu’une croûte se soit formée sur toutes leurs lésions, que les croûtes soient tombées et qu’une nouvelle couche de peau se soit formée dessous, et que toutes les lésions siégeant sur les yeux et sur le corps (dans la bouche, dans la gorge, dans le vagin et dans l’anus) aient également cicatrisé, ce qui prend généralement deux à quatre semaines.

Il est aussi possible que le virus reste présent pendant un certain temps sur des vêtements, du linge de lit ou de toilette, des objets, des appareils électroniques et des surfaces qui ont été touchés par une personne atteinte de la maladie.

Une personne qui les toucherait à son tour risquerait elle aussi d’être infectée si elle présente des coupures ou des abrasions ou si elle se touche les yeux, le nez, la bouche ou d’autres muqueuses avant de s’être lavé les mains. Le nettoyage et la désinfection des surfaces et des objets ainsi que le lavage des mains après avoir touché des surfaces ou des objets potentiellement contaminés peuvent contribuer à prévenir ce type de transmission.

Le virus peut également se transmettre au fœtus pendant la grossesse, pendant ou après l’accouchement par le contact de peau à peau, ou d’un parent atteint de la mpox à un nourrisson ou à un enfant lors d’un contact étroit. 

Si des cas de mpox transmise par une personne asymptomatique (ne présentant pas de symptômes) ont été signalés, on dispose encore de peu d’informations sur la possibilité de contracter le virus par contact avec des personnes infectées avant l’apparition des symptômes ou après la cicatrisation des lésions. Le virus vivant a été isolé dans des échantillons de sperme, mais on ne sait pas encore dans quelle mesure l’infection peut se transmettre par le sperme, les sécrétions vaginales, le liquide amniotique, le lait maternel ou le sang.

De l’animal à l’être humain 

Un être humain peut contracter la mpox lorsqu’il entre en contact physique avec un animal infecté comme certaines espèces de singes ou des rongeurs terrestres (tels que l’écureuil arboricole). L’exposition par contact physique peut survenir lors d’une morsure ou d’une griffure, ou lors d’activités telles que la chasse, le dépouillement, le piégeage ou la préparation d’un repas. On peut également contracter le virus en consommant de la viande mal cuite.

Afin de réduire les risques de transmission de la mpox par les animaux, il faut éviter tout contact non protégé avec des animaux sauvages, en particulier avec des animaux malades ou morts (y compris le contact avec leur viande et leur sang). Dans les pays où les animaux sont porteurs du virus, tout aliment contenant des produits animaux ou de la viande doit être bien cuit avant d’être consommé. 

De l’être humain à l’animal 

On a signalé quelques cas d’infection par le virus chez des chiens de compagnie. Cependant, les infections n’ont pas été confirmées et il n’a pas été indiqué que la détection du virus était liée à la contamination d’une surface.

Sachant que de nombreuses espèces d’animaux sont sensibles au virus, il existe un risque de transmission de l’être humain à l’animal, dans différents contextes. Les personnes chez qui la mpox est confirmée ou suspectée doivent éviter tout contact physique rapproché avec les animaux, y compris les animaux de compagnie (chats, chiens, hamsters, gerbilles), les animaux d’élevage et les animaux sauvages.

Le document de l’Organisation mondiale de la santé animale intitulé : «Recommandations pour réduire le risque de saut du virus de la variole du singe» comporte des conseils plus détaillés à l’intention des propriétaires d’animaux de compagnie et des personnes travaillant avec des animaux.

L’OMS poursuit sa collaboration avec ses partenaires « Une seule santé » (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture [FAO] et Organisation mondiale de la santé animale [OMSA]), pour en apprendre davantage sur le réservoir naturel du virus et aider les pays à réduire le risque de transmission de la mpox par les animaux ou aux animaux.

Source : OMS

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