L’océan, puissant régulateur du climat, représente un volume d’eau considérable de plus de 1 000 millions de km3 de la surface de la planète. Mais la pollution plastique, la surexploitation des ressources halieutiques ou encore, le réchauffement climatique fragilise la santé de l’océan.
Et pour mieux répondre à cette urgence, l’institut de recherche halieutique océanologique du Bénin IRHOB a outillé les femmes des médias afin de permettre l’amélioration de la gestion des ressources de l’océan et des zones côtières.
C’était lors d’un atelier jeudi à l’ISBA à Cotonou dans le cadre de la mise en œuvre du programme Global Monitoring Environnent for Security and Africa (GMES & Africa) à travers le projet « Marine and Coastal Areas Management in North and West Africa (MarCNoWA) ».
Selon l’océanographe biologiste et directeur de l’institut de recherche halieutique océanologique du Bénin, le professeur Zacharie SOHOU, la santé de l’océan détermine notre bien être sur terre.
Sans les océans, la chaleur serait insupportable, la quantité de gaz carbonique dans l’air serait bien plus importante, et il y aurait beaucoup moins d’oxygène.
Ce programme s’inscrit dans la décennie 2021-2030 des Nations Unies pour les sciences océaniques que nous explique l’océanographe Christian ADJE. Pour lui, il est encore tant d’agir pour sauver les océans.
L’intégration du genre dans l’observation de la terre pour un développement durable va permettre de mieux sensibiliser aux nombreuses menaces écologiques sur l’océan pourtant essentiel à notre survie. C’est ainsi, que le réseau de femmes de médias GMES & Africa a été créé à la fin de l’atelier.
Laurelle SOUNOUVO