Ces dernières années, l’un des exploits facilement remarquables de la jeunesse mondiale et de celle africaine en particulier est la prise en main de sa destinée en ce qui concerne les changements climatiques.
Sans effort d’hercule, on peut constater que la couche sociale de la force et de la vigueur a réussi à pousser à centraliser davantage les réflexions sur un environnement vivable et une nature moins agressée par les actions humaines.
Des marches de protestation aux plaidoyers en passant par la participation active aux différents grands rendez-vous sur le climat, le moins qu’on puisse dire est que les jeunes sont décidés à sortir la tête.
Il est aujourd’hui clair que la couche de la jeunesse, l’ultime par qui tous les espoirs sont permis, mesure la sensibilité de la cause et reste celle qui devrait pouvoir bénéficier de tous les appuis.
Les jeunes, femmes et hommes, filles et garçons, devraient davantage être associés aux prises de décision, pas uniquement pour des avis consultatifs. Ils sont capables de comprendre, d’apporter beaucoup plus qu’on ne pourrait l’imaginer.
Il ne s’agit pas d’une option, mais d’une nécessité de l’heure.
C’est le moment d’orienter un regard plus attentif vers ces vaillant(e)s hommes et femmes qui font un travail extraordinaire et exceptionnel dans les contrées inexplorées et au fond de nos pays.
La jeunesse africaine fait beaucoup …
Combien ne sont-ils pas à s’imposer un rythme de travail dur et sévère pour se concentrer sur des activités purement écologiques, sur des réflexions pour la fabrication d’énergies moins compromettantes pour la nature, sur la sauvegarde des ressources naturelles de la faune, de la flore et des milieux aquatiques, déterminantes pour l’équilibre de la vie sur terre ?
Les importantes ressources parfois dédiées à des causes moins urgentes peuvent désormais servir à appuyer ces jeunes porteurs de projets écologiques, axés sur la recherche de solutions intéressantes d’adaptation et d’alternance énergétique.
Il est important de garder à l’esprit que les ambitions et objectifs politiques poursuivis ne peuvent être concrétisés que si l’on continue d’exister. Et cette existence, sans risque d’erreur, est conditionnée par un environnement, une nature, qui le permettent.
Pancras ZOUNTCHEGBE