Le monde optimiste a depuis hier son regard rivé vers la capitale Ivoirienne. Vingt-quatre heures déjà que Abidjan abrite la rencontre de tous les espoirs pour arriver à bout du phénomène de la désertification.
Cette rencontre entre les différents acteurs, intervient dans un contexte où les nations unies alertent davantage les habitants de la planète terre, sur l’urgence de la mise en œuvre d’actions concrètes pour, dit-elle « sauver notre maison commune ».
Il va sans dire que la question cruciale de la désertification est un enjeu mondial qui touche tous les pays de la surface terrestre, le Bénin y compris.
Parlant du Bénin, il est de bon ton de se demander la part du pays de Patrice Talon dans cette lutte contre un ennemi commun.
Quelques objectifs du Bénin en matière de lutte contre la désertification à horizon 2030 :
- Réduire de 21% (1 460 000 ha) à 5% (160 640 ha) la conversion des forêts et savanes naturelles en d’autres formes d’occupation du sol, en l’occurrence les terres agricoles et les habitations ;
- Augmenter de 5% (soit 155 000 ha) la superficie des forêts à travers la reforestation et la mise en place de nouvelles plantations ;
- Réduire de moitié (soit environ 350 000 ha) la superficie des forêts présentant une baisse de productivité nette ;
- Accroître la productivité sur l’ensemble des terres agricoles en baisse de productivité (631 400 6 ha) et celles sur lesquelles la productivité est restée faiblement stable (1,8 million ha) au cours de la période 2000-2010 ;
- Maintenir les zones humides dans leur ensemble en mettant un terme à leur conversion en d’autres formes d’occupations.
Le Bénin, d’une superficie totale 117.763m² partage ses frontières terrestres du nord avec des pays très en proie à la désertification, dont le Niger.
Pancras Zountchégbé