Le réseau d’observation biophysique a été créé afin de fournir des données météorologiques et biophysique de terrain à l’intérieur de la zone de recherche, pour caractériser les principaux sites de recherche et servir de référence pour les données obtenus de source secondaire.
L’un des points chauds des zones de recherche se trouve à l’intérieur du parc national de la Pendjari au Nord du Bénin. La station climatique a été créée en 2004 en plein cœur du Parc. Nos données, obtenues entre octobre 2004 jusqu’en 2008 signalent une saison de pluie en allant de mai à septembre/octobre.
L’humidité moyenne mensuelle est en dessous de 10 degrés et 10 % pendant la saison sèche et dépasse 90 % pendant la saison des pluies.
On remarque également un changement distinct dans la température du sol d’une saison à une autre, avec des températures au-dessus de 30 degrés celsius pendant la saison sèche et en dessous de 30 degrés celsius pendant la saison des pluies.
Ce signale est également réflété dans le signal minimale et maximale de température. Pendant la saison sèche, les différences de température entre la nuit et le jour sont plus marquées en raison des plus grandes émissions de longueur d’onde de la terre pendant la nuit.
Ce qui provoque des températures nocturnes plus basses et des températures diurnes plus élevée du fait du rayonnement solaire secondaire plus élevé lors des journées sans nuages.
Le rayonnement Global Net, c’est-à-dire la somme de tous les composantes de rayonnement d’onde courtes et longues, entrants et sortants, laisse entrevoir un cycle saisonnier prononcé.
Avec des valeur moyenne journalière de 40 à 50 Watt par mètre carré pendant la saison sèche, par effets des émissions nocturnes plus élevées, et de 110 à 120 Watt par m2 pendant la saison des pluies.
Aussi, avec un faible rayonnement solaire secondaire pendant la journée, équilibre les faibles émissions nocturnes à ondes longues, probablement en raison de la couverture nuageuse.
Atlas de la biodiversité de l’Afrique de l’Ouest Tome 1
Elvis Gnacadja
