Le 9 avril 2025, le bureau national de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) à N’Djamena a accueilli le lancement officiel de l’atelier sur la publication scientifique.
C’est un atelier organisé dans le cadre du dispositif de l’Université Doctorale d’Excellence Francophone (UDEF). Cet évènement marque une étape stratégique dans la promotion de l’excellence académique et de la production scientifique en Afrique francophone.
Placée sous le signe de la rigueur, de la persévérance et de la transmission du savoir, l’atelier sur la publication scientifique s’inscrit dans une vision ambitieuse portée par l’Académie internationale de la Francophonie scientifique. Une vision qui garde pour ambition de faire émerger une nouvelle génération de chercheurs capables d’élever la science francophone à un niveau de reconnaissance internationale.
Le ton est donné dès l’ouverture par Docteur Patrick OYIEH. L’orateur et créateur de l’institut Art Orateur, a rappelé dès l’entame « Qui veut aller loin ménage sa monture » comme pour annoncer l’intensité des activités. C’est donc à travers cette métaphore, les organisateurs ont invité les jeunes doctorants à adopter une posture patiente et résolue, à valoriser l’effort et la constance dans leurs travaux de recherche.
Durant trois jours, les participants, jeunes chercheuses et chercheurs issus des écoles doctorales de l’Université de N’Djamena, ont bénéficié de formations pratiques axées sur le perfectionnement des méthodes de rédaction scientifique, la compréhension des normes académiques internationales, ainsi que sur les stratégies de valorisation, de visibilité et de découvrable des travaux scientifiques.
Tous est mis en œuvre pour accompagner les doctorants vers la publication d’articles scientifiques de haute qualité, aptes à s’inscrire dans les revues indexées et les bases de données reconnues.
Et parlant d’accompagnement, les chercheurs bénéficient de la présence du professeur Amir Moungache, formateur principal de l’atelier, salué pour sa disponibilité et reconnu pour son expertise.
Cet atelier se présente comme un espace fertile, où les jeunes pousses de la recherche sont appelées à croître et à porter les fruits de la science partagée.
La rencontre de N’Djamena n’est qu’une étape. Elle pourrait mener les participants les plus prometteurs jusqu’à la phase finale à Rabat, au Maroc. Une belle opportunité de rayonnement pour les talents scientifiques d’Afrique francophone.
Mahamat Djibrine (Stag)
