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Intelligence Artificielle et journalisme : entre dualité et symbiose

Il est essentiel de comprendre ce qu’est réellement l’IA. Bien plus qu’un simple algorithme, l’IA est une technologie capable d’apprendre à partir de données

L’Intelligence Artificielle (IA) gagne du terrain. Dans tous les domaines, celui du journalisme n’y échappe point, elle émerge comme un outil allié pour certains et concurrent pour d’autres.  Intelligence artificielle et journalisme en Afrique, c’est un sujet qui a polarisé les attentions des stagiaires de All For Sciences Media ce 13 Avril 2024.

Avec des spécialistes, experts du sujet, Mme Linda Silim Moundene et Mr Eric Minyoungue, les journalistes stagiaires de All For Sciences Media ont exploré les facettes fascinantes de l’IA et découvert ses interactions possibles avec le journalisme scientifique. Cette session de formation s’inscrit dans le cadre de la série de formation des journalistes du média de vulgarisation scientifique et panafricaine All For Sciences Media.

Il est essentiel de comprendre ce qu’est réellement l’IA. Bien plus qu’un simple algorithme, l’IA est une technologie capable d’apprendre à partir de données, d’analyser des modèles et d’aider à prendre des décisions avec le plus d’objectivité possible. Pour Eric Minyoungue, elle devient ainsi un partenaire intelligent pour les journalistes, les aidant à trier les quantités importantes de données disponibles et à identifier les tendances pertinentes.

L’IA, allié ou concurrent ? 

Les deux experts sont largement revenus là-dessus, l’IA ne se substitue pas au professionnel de l’information dans l’obtention du produit fini. S’il est vrai qu’à base de plusieurs combinaisons de données, elle peut aider à accomplir certaines tâches, ses potentialités ne sont finalement profitables qu’au professionnel compétent qui « maîtrise déjà le processus de son travail », dixit Linda Silim M. L’IA n’est pas un journaliste.

Vu de cette manière, les outils d’IA sophistiqués comme Bing ou ChatGPT, basés sur des milliards de données, agissent comme des assistants virtuels, fournissant des informations à vérifier, des suggestions de sujets et même des ébauches d’articles à retravailler.

Fonctionnement de l’IA

L’intelligence humaine reste encore très utile, si ce n’est indispensable, pour affiner les résultats de l’IA. En réalité, l’IA fournit généralement des résultats en fonction de la qualité de la demande. La qualité de la demande inclut la clarté, la précision, entre autres, dans le “prompt” soumis. Il est important de notifier ici que le prompt est l’autre dénomination qu’on donne à la demande.

Une fois le prompt soumis, l’IA, grâce à la large base de données dont elle dispose, traite la demande et fournit les informations nécessaires, en fonction de ce qu’elle a pu collecter et traiter, mais aussi en fonction de son niveau de finesse. Niveau de finesse, parce que toutes les IA ne se valent pas en matière d’efficacité. Certaines ont la capacité d’aller plus loin que d’autres. 

L’IA : une bibliothèque de connaissances

Une analogie pertinente serait de comparer l’IA à une bibliothèque immense, remplie de connaissances, où c’est l’utilisateur qui donne vie à cette intelligence en posant les bonnes questions et en interprétant les réponses.

Les informations que fournit l’IA « doivent impérativement être vérifiées, et il faut prendre l’habitude de lui demander de préciser les sources », conseille Eric M. C’est cette synergie entre l’humain et l’IA qui conduit à des résultats véritablement intelligents.

Succès Djimtebaye (Stag)

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