La première journée de GAIAfest 2025 s’est ouverte dans un hôtel de la capitale ghanéenne, réunissant les finalistes du concours panafricain GAIAthon 2025.
Portée par la Fondation Edenway en collaboration avec le programme GMES & Africa de l’Union africaine et soutenue par la Commission européenne, l’initiative vise à renforcer les compétences des jeunes Africains en intelligence artificielle (IA), Internet des objets (IoT) et observation de la Terre (EO) pour répondre aux défis de durabilité.
Devant un jury composé d’experts internationaux les étudiants issus de 16 universités ont présenté leurs prototypes autour de trois axes à savoir :
- l’applications numériques interactives pour l’exploitation des données satellitaires afin d’anticiper les risques environnementaux ;
- les systèmes intelligents IoT basés sur des capteurs à bas coût pour suivre en temps réel l’agriculture et la biodiversité ;
- les outils de modélisation géospatiale pour appuyer les politiques publiques en matière de gestion durable.
Avec 778 étudiants regroupés en 127 équipes dans 12 pays, GAIAthon illustre le potentiel d’une jeunesse africaine créative et tournée vers les solutions technologiques.
En s’appuyant sur les données ouvertes du programme Copernicus et des infrastructures numériques émergentes, ces projets traduisent une volonté claire : transformer l’innovation en réponses concrètes aux enjeux environnementaux et alimentaires.
La deuxième journée de GAIAfest sera consacrée à la remise des prix, avec la participation du ministre ghanéen de l’Environnement, de la Science et de la Technologie, et du président du Conseil de l’Agence spatiale africaine.
Une reconnaissance qui confirme la place de l’Afrique dans la révolution mondiale de l’observation de la Terre et des technologies numériques.
Vers une Afrique connectée et durable
En misant sur l’IoT et l’observation de la Terre, GAIAthon et GAIAfest s’alignent avec les grandes priorités continentales – de l’Agenda 2063 de l’Union africaine à la Stratégie africaine pour l’espace.
Ils traduisent aussi une réalité : l’Afrique dispose d’un avantage stratégique avec sa jeunesse dynamique, l’accès libre aux données satellitaires et la montée en puissance de son infrastructure numérique.