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SJCA 2024 : une Afrique innovante et inclusive grâce la recherche scientifique 

Le Symposium des Jeunes Chercheurs Africains, lors de sa deuxième journée tenue en ligne le 04 juin 2024, a mis l’accent sur la thématique « Innovation et Inclusion pour le Développement Africain ».

 Moustapha Hoyeck, doctorant à l’université de Howard à Washington, a ouvert les débats en soulignant que « ce symposium est un espace pour nous permettre de nous réapproprier nos histoires, d’exprimer nos perspectives et d’envisager un avenir où la place de l’Afrique dans un ordre mondial est défini par ses propres termes ». 

Prisca Wabo Guemdjom, doctorante en sociologie à l’université de Chang au Cameroun, a abordé le premier sous-thème, « Déstigmatisation et insertion socioprofessionnelle des personnes déficientes visuelles et motrices ». Elle a souligné que le handicap, souvent perçu comme un problème de santé individuel, est en réalité une construction sociale qui entraîne la stigmatisation et l’exclusion sociale des personnes handicapées.

Elle a proposé des solutions pour l’intégration de ces personnes, notamment la reconstruction de l’identité, l’implication des familles et des institutions, et l’utilisation des outils technologiques pour compenser les déficiences.

Jodelle Victoire Kuenbo a présenté la sous-thématique « Contribution du changement de mentalité des Africains au sujet des troubles mentaux dans le développement de l’Afrique ».

Elle a évoqué l’importance de l’insertion des enfants atteints de troubles mentaux et de comportement pour leur participation au développement du Cameroun. Elle a également mis en avant l’importance de changer la mentalité des Africains à l’égard de ces enfants et de valoriser leurs capacités pour le développement du continent africain.

Brendaline Ngwengeh a animé la sous-thématique « African sports of athletes : showcase of Africa. The Cameroon girls in football career, challenges and progress ». Elle a souligné que la représentativité des femmes dans le football est faible en raison des mentalités, du manque de soutien familial et de la méconnaissance des bénéfices de cette activité sportive. Elle a proposé des solutions, notamment la promotion du sport féminin et la sensibilisation des communautés sur la contribution du sport au développement.

Enfin, El Kerbani Meriem, doctorante à l’université Hassan II de Casablanca, a développé la sous-thématique « actionnariat salarié en Afrique : une pratique à développer ». Elle a confié que l’actionnariat salarié peut être un moteur de développement économique pour les pays africains, en alignant les intérêts des salariés sur ceux des actionnaires.

Elle a également précisé que l’actionnariat salarié offre une autre source de revenu aux salariés et une stabilité financière à ces derniers. Elle a conclu en soulignant que l’actionnariat populaire présente de nombreux avantages pour les entreprises africaines, notamment en termes de financement, de performances financières et d’engagement des employés.

Dans le but d’optimiser l’impact des résultats de recherche sur le développement de l’Afrique, un appel a été lancé aux chercheurs à intégrer les outils numériques dans leurs travaux. Cette initiative vise à exploiter le potentiel des technologies numériques pour améliorer la portée et l’efficacité des recherches. 

Dô DAO (Stag) 

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