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Lancement officiel de l’initiative  »Science women Voice » : ensemble pour la réduction des inégalités dans les domaines de la science

Le samedi 27 mai 2023, s’est tenu en ligne, une rencontre entre plusieurs professionnel(le)s de médias scientifiques et de chercheurs venus de la sous-région. C’était à l’occasion du lancement de l’initiative Sciences Women Voice, émanant de All For Sciences media, un média scientifique panafricain engagé dans la vulgarisation des travaux de recherche scientifique.

Cet échange a débuté à 11h GMT avec les salutations de Pancras Zountchégbé journaliste chez Afos.

Il a présenté en quelque mots le parcours du média à travers plusieurs initiatives telles que la conférence Science presse qui a réuni les chercheurs et les journalistes sur la question de la collaboration entre chercheurs et journalistes pour une avancée de la recherche scientifique au Bénin.

À sa suite, le Coordonnateur du Média, Giraud TOGBE a présenté ses mots de bienvenue à l’assistance et surtout aux panélistes qui étaient très heureuses d’être invitées pour cet échange. 

Giraud TOGBE a rappelé l’objectif premier de Afos média qui est d’assurer la vulgarisation parfaite et complète des travaux de recherche afin de contribuer efficacement à son évolution. Le panel qui a débuté vers 11h15 GMT s’est axé sur le thème : Femmes dans l’Univers de la Recherche scientifique et de l’évolution en Afrique.

Modéré par le Dr Isaac HOUNGNIGBE, médecin épidémiologiste et journaliste scientifique, il a été animé par des mastodontes de la recherche scientifique en Afrique  dont, Mariama MAIGA Docteur en  sociologie et conseillère régionale genre CORAF, Dr Christine OUINSAVI professeur titulaire des Universités en Aménagement et gestion des ressources naturelles.

Nous avons eu aussi,  Dr Majoie TOHOYESSOU AGOLIAGBO chercheur en microbiologie à la Faculté des Sciences et Techniques de l’UAC, de  Yvette Djoha Seukou étudiante en thèse à l’Université de Maroua, Cameroun et présidente du club de vulgarisation scientifique de l’inclusion sociale et de l’égalité de chance ( CLEF)de l’université de Maroua et de Viviane OKE Doctorante en médecine.

Les discussions au cours du panel ont fait le tour des raisons de la faible représentativité des femmes dans le domaine scientifique. Selon les échanges, l’environnement socio-culturel africain, est le premier facteur qui pourrait justifier ce problème. Et à celui-ci vont s’ajouter les discriminations dans le milieu professionnel, le harcèlement et bien d’autres.

Pour ainsi donc résoudre cette lourde problématique, les panélistes en l’occurrence la Dr Mariama MAIGA, ont souligné qu’il urge une éducation dès la base dans écoles et institutions, d’accompagner financièrement et moralement les femmes désireuses de s’investir dans la recherche scientifique.

Il a été aussi souligné que les hommes doivent encourager et soutenir leurs femmes et filles qui souhaiteraient embrasser le monde des chercheurs.

L’assistance n’a pas manqué de contribuer aux échanges à travers des apports et inquiétudes à l’endroit des panélistes. Aussi enrichissant et instructif que ce panel ait été, il a permis à plus d’un de renouveler l’engagement pour la noble cause.

Il a ainsi servi de transition à Elvis Gnacadja, journaliste de AFoS, pour lancer la présentation de l’initiative Sciences Women Voice qui a été faite par Charlotte EZEBADA chargé de projet à Afos média.

Initiative  » Science Women Voice  »

À travers une présentation PowerPoint, elle a présenté l’initiative qui consiste selon le récapitulatif, à permettre aux femmes scientifiques de partager leurs expériences au monde entier.

Ce partage d’expérience leur permettra non seulement d’extérioriser leurs travaux de recherche, mais aussi servira d’exemple et de modèle pour les jeunes étudiantes de la sous-région.

L’initiative Sciences Women Voice consistera également à descendre vers les collèges et motiver à travers ces vidéos les jeunes filles intéressées par la science et le développement. La séance s’est achevée par les félicitations et remerciements de l’assistance ainsi que du Coordonnateur, qui n’a pas manqué de faire appel aux chercheurs pour l’aboutissement efficace de ce projet qui sera le moteur d’une nouvelle génération de femmes scientifiques.

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