Le programme de subventions Aspire offre des subventions de recherche compétitives pouvant atteindre 5 000 USD aux étudiants africains diplômés et aux professionnels en début de carrière travaillant dans les domaines de la biodiversité, de la conservation et de la durabilité environnementale dans la région du bassin du Congo.
Les forêts tropicales du bassin du Congo constituent l’un des centres de biodiversité les plus importants au monde et abritent environ 20% de toutes les espèces de plantes et d’animaux connues. *
Alors que des efforts sont en cours pour mettre en œuvre des projets de conservation, la conversion de l’habitat, l’extraction minière, la dégradation des forêts et la déforestation se poursuivent à un rythme accéléré.
Exacerbant ces menaces, le continent africain, et le bassin du Congo en particulier, devrait être l’une des régions les plus durement touchées par le changement climatique.
Des projections récentes suggèrent que les régimes de précipitations vont changer radicalement et que 50 % des mammifères africains sont menacés d’extinction si l’augmentation de la température mondiale moyenne dépasse 3 °C, une augmentation prévue d’ici la fin du siècle (GIEC 2014).
En outre, les impacts de la grave pénurie d’eau et de nourriture, la détérioration de l’environnement, les ravageurs agricoles, les maladies humaines émergentes et le changement climatique entravent le développement de solutions de conservation constructives et durables. Pour relever ces défis, l’Afrique centrale a désespérément besoin d’une nouvelle génération d’experts en environnement et en conservation.
Pourquoi le programme de subventions Aspire ?
Le CARN a créé le programme de subventions Aspire en 2014 pour soutenir et encourager les jeunes scientifiques africains à mener de nouvelles activités de recherche et de gestion en matière de conservation qui répondent aux défis critiques auxquels sont confrontés la faune, la biodiversité et la santé des écosystèmes dans le bassin du Congo.
Surtout, ces petites subventions peuvent jeter les bases pour que les jeunes chercheurs africains deviennent indépendants, en fournissant un «financement relais» qui leur permet de rivaliser sur de plus grandes scènes internationales.
Plus important encore, les petites subventions de recherche encourageront et fourniront aux jeunes Africains un moyen de rester engagés dans leurs recherches et de rester dans leur pays d’origine pour exercer leur métier.
Admissibilité
- Être résident de l’un des pays suivants : Cameroun, Guinée équatoriale, Gabon, République du Congo, République démocratique du Congo, République centrafricaine, Rwanda et Ouganda.
- 35 ans ou moins
- Être inscrit à un programme d’études supérieures ou occuper un poste professionnel
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