Développer une forte sensibilité aux questions écologiques dans l’espace université est le principal objectif visé par la journée de sensibilisation organisée le mardi 28 juin 2022 à l’Université Cheik Anta Diop de Dakar.
Cette initiative du Groupe Interdisciplinaire de Recherche sur les Cultures et les Identités GIRCI en collaboration avec la Fondation Heinrich Böll Stiftung projette la mise en place du programme : penser l’écologie dans les arts, les lettres et les sciences humaines.
Nous avons à cette occasion discuté avec le Docteur Rose Sène, enseignant -chercheur à l’Université Cheik Anta Diop de Dakar, maître de conférences au département des Lettres Modernes précisément en linguistique.
All For Sciences Media : Qu’est ce qui nous réunis ici ?
Dr Rose S. : Aujourd’hui nous sommes rassemblés pour une journée de sensibilisation sur l’écologie.
Nous sensibilisons donc les étudiants pour qu’ils soient amenés à participer massivement à la défense de l’environnement.
Comment est-ce qu’on peut parler écologie par les arts?
D’abord c’est déjà les intérêts. C’est pour qu’on se retrouve dans le domaine. Les étudiants sont pour la plupart dans le domaine artistique car lorsqu’on parle de poésie on est dans le domaine artistique, quand on parle d’histoire on est dans le domaine artistique également et les étudiants s’adonnent beaucoup à ses activités.
Elles peuvent être extra ou intra programme. Néanmoins, ces étudiants sont toujours dans tout ce qui est poésie, rap, slam, créativité. Au début on était juste venu pour donner des prospectus, leur parler d’environnement. Mais on a pensé que leur demander de participer avec leurs méthodes généralement utilisées pour véhiculer leurs informations serait beaucoup plus pertinent.
C’est pourquoi on a initié le jeu « parlons écologie » en proposant quelques mots et ils ont fait plus que ce que nous leur avons demandé. Ils ont ajouté leur monde, ils se sont beaucoup investis et cela nous a vraiment surpris.
Dans la vie active qu’elle est l’impact attendu par votre action?
Et secundo, vous voyez qu’on a beaucoup de verdure à l’université mais on n’en prend pas soin suffisamment. En participant à cette journée les étudiants sont beaucoup plus investis à protéger par exemple la beauté de la verdure. A la suite de cette journée de sensibilisation, ils feront plus attention à ce qui les entoure, à la nature, au gaspillage d’eau et de façon globale à l’environnement.
Quels sont vos espoirs à la fin de cette journée ?
Cette journée, j’espère qu’elle ne sera pas la seule. Parce que c’était une belle journée qui a poussé les étudiants à non seulement participer, mais aussi à s’investir, à parler, à communiquer. Je suis arrivée à entendre des étudiants que je côtoie tous les jours et qui ne parlent pas. Je les ai entendus parler, on va dire créer et communiquer.
Ce qu’ils ne font pas d’habitude. J’espère que s’ils me voient dans cet environnement-là cela les poussera plus à communiquer parce que cela fait déjà tomber des barrages entre nous, ce qu’ on recherche souvent dans l’enseignement : faire tomber les barrages pour mieux communiquer avec ses étudiants.
Propos recueillis par Giraud Togbé
Transcription par Ricardo Domingo