L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de vulgariser la “science ouverte ou open science”, un concept visant à favoriser un “accès libre” aux données et résultats scientifiques.
Dans ce contexte, un séminaire a été organisé, mardi sur ce concept, à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, par le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI).
Selon M. Yaya Sangaré, secrétaire général du Fonsti, la science ouverte est une nouvelle forme de pratique de la science, permettant aux informations, données et résultats scientifiques d’être plus facilement accessibles et plus fiables avec l’engagement de toute la société.
En permettant à “accès libre, sans entrave” aux résultats de la recherche scientifique, la science ouverte a pour ambition de démocratiser l’accès aux savoirs, d’augmenter l’efficacité de la recherche et de rendre visible son impact, a indiqué M. Yaya Sangaré.
“L’objectif ultime visé est donc de favoriser la production du savoir, en refusant de réduire la science à la compétition et à la progression de carrière des scientifiques”, a ajouté M. Sangaré, également le secrétaire exécutif du Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique (Pasres).
L’utilité pratique de la science ouverte est largement tributaire du transfert des données scientifiques, des résultats et technologies vers les utilisateurs économiques et sociaux qui en sont les bénéficiaires finaux.
Le représentant du ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Djakalia Ouattara, s’est félicité de ce nouveau paradigme qui doit être perçu comme un puisant levier pour la vulgarisation de la recherche scientifique.
Cette approche de la relation entre la science et la société induit un changement de pratiques, d’habitudes et de nouvelles compétences dans le sens d’une science plus collaborative, participative et interdisciplinaire.
AP/ls/APA